La Suisse possède un système de retraite particulier, appuyé sur trois piliers. Les deux premiers, somme toute assez classiques, permettent de préparer ses vieux jours tout au long de la carrière. Mais ces deux premiers piliers ne permettent pas d’obtenir, une fois la retraite atteindre, guère plus de 60 % du dernier salaire. Afin de remédier à ce problème, puisque cela représente tout de même une sacrée chute dans les revenus, il est possible de souscrire à un troisième pilier qui permettra d’obtenir une meilleure retraite. Ce troisième pilier est divisé en deux formules : celui que l’on appelle le pilier 3a et le pilier 3b. Ce dernier est une forme d’assurance vie. Mais aujourd’hui nous parlerons de son concurrent, que l’on appelle aussi le troisième pilier lié.
Deux différentes formes de pilier 3a
Le pilier 3a se présente comme un contrat passé soit avec un établissement bancaire soit avec une compagnie d’assurance. Et celui-ci court jusqu’à l’âge de départ à la retraite (64 ans pour les femmes et 65 ans pour les hommes). Le contrat passé avec une banque implique l’ouverture d’un compte épargne prévoyance dont le taux d’intérêt est variable. Si le contrat est passé avec une compagnie d’assurance, il prend la forme d’un contrat de prévoyance. L’une ou l’autre forme peut être contractée par toute personne ayant une activité professionnelle au sein d’une entreprise Helvète.
Les avantages du pilier 3a contracté auprès d’une assurance
Cette formule permet de cotiser pour sa retraite, mais pas uniquement puisqu’elle inclut des assurances complémentaires aussi bien décès qu’invalidité. Le montant des cotisations sont fixes et déterminés à la signature avec un versement régulier (mensuel, trimestriel ou annuel). Quant à lui, le taux technique est garanti par la compagnie d’assurance à la signature, lui aussi, pas de mauvaise surprise. Enfin, les cotisations versées peuvent être fiscalement déduites de l’impôt sur les revenus.