Il arrive que certains investisseurs à la recherche d’un maximum de profits dans le plus bref délai hésitent encore avant d’opter pour la Suisse. Pourtant, ce pays recèle des opportunités en or à saisir avec tact, et plus particulièrement dans le secteur immobilier.
La plupart des indicateurs virent au vert
À la différence des autres pays européens, la Suisse est dotée d’une stratégie de conduite de politique économique qui priorise réellement les évolutions futures des agrégats sur le moyen et le long terme. À cet effet, les indicateurs macroéconomiques ne subissent pas de fluctuations intempestives qui seraient de nature à engendrer des perturbations financières graves. Par conséquent, le marché immobilier suisse favorise les investissements durables. Selon une étude du cabinet d’audit financier Ernst & Young à la fin de l’année 2017, la rentabilité moyenne du dividende des 12 plus grandes sociétés immobilières suisses s’établit encore à un niveau très encourageant : 3,5 %. Selon les prévisions, à la fin de cette année ce chiffre a de très fortes chances de s’améliorer. En ce qui concerne le taux de vacance moyen au niveau national, il a nettement reculé pour se fixer à 7,4 % contre 8,4 % l’année dernière. C’est un immense progrès vu le rythme de croissance des ventes de biens immobiliers en glissement annuel. En plus, pendant le premier trimestre de cette année, le volume des portefeuilles a connu une progression plus accélérée de 6 %, dont 1,1 % sont imputables aux effets de revalorisation des propriétés. De leurs côtés, les sociétés immobilières continuent de profiter des taux bas pour réaliser des chiffres d’affaires toujours plus élevés. D’autant plus qu’à la Bourse, elles affichent une progression moyenne de 16 %.
La Suisse est un pays bien encadré en matière d’investissement immobilier
Sur le plan juridique, l’investissement immobilier en Suisse est à l’abri des spéculations. En effet, les acquisitions immobilières, par les ressortissants étrangers, dans ce pays sont régies par la Loi Fédérale sur l’Acquisition d’Immeubles par des Personnes à l’Étranger (LFAIE) ou « Lex Koller ». Les dispositions de l’article 5 de cette loi stipulent que les ressortissants étrangers peuvent acquérir un bien immobilier en Suisse après avoir obtenu une autorisation préalable de la part des autorités compétentes. Ceux qui détiennent un Permis de séjour de type B et C ne sont pas soumis à cette demande préalable. De ce fait, l’acquisition est libre pour les investisseurs immobiliers issus de l’Union Européenne. Cette rigueur offre une sécurité patrimoniale durable, quel que soit le contexte économique international. La législation immobilière suisse est également une aubaine pour les investisseurs immobiliers dont les activités sont industrielles ou commerciales (fabricants de produits, magasins, restaurants, cabinets médicaux, etc.).