La prime pour tous les salariés : ce qui change en janvier 2025

Vous travaillez dans une PME et vous n’avez jamais eu droit aux primes de participation ? Ça va changer. À partir de janvier 2025, même les plus petites entreprises devront partager une partie de leurs bénéfices avec leurs salariés. On fait le point sur ce qui vous attend.

Un changement qui va toucher beaucoup de monde

Jusqu’ici, seuls les salariés des grandes entreprises (plus de 50 employés) pouvaient espérer toucher une prime sur les bénéfices. (Je me souviens encore de mon premier job dans une PME où on regardait avec envie les copains des grands groupes recevoir leur participation…) Mais voilà, les choses évoluent : dès 2025, les entreprises de 11 à 49 salariés devront aussi jouer le jeu. Concrètement, ça représente environ 1,5 million de personnes qui pourront enfin avoir leur part du gâteau.

Mais comment ça va marcher concrètement ?

Évidemment, il y a quelques conditions (sinon, ce serait trop simple !). L’entreprise doit être bénéficiaire, et pas qu’un peu : il faut des bénéfices sur les trois dernières années, et qu’ils représentent au moins 1% du chiffre d’affaires. C’est logique : on ne peut pas demander à une entreprise qui galère de distribuer de l’argent qu’elle n’a pas.

Les différentes façons de toucher sa prime

Là où ça devient intéressant, c’est qu’il existe plusieurs options. Vous pourrez peut-être recevoir directement la prime sur votre salaire (c’est l’ancienne « prime Macron », maintenant appelée « prime de partage de la valeur »). Ou alors, votre entreprise pourrait opter pour l’intéressement – vous savez, ces primes qu’on touche quand l’équipe atteint ses objectifs. Il y a aussi la participation classique, calculée sur les bénéfices.

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Et si on pense à long terme ?

Certains préféreront peut-être placer cet argent sur un Plan d’épargne entreprise. C’est bloqué pendant 5 ans, mais ça peut être malin pour se constituer une épargne (et il y a des cas de déblocage anticipé si vous achetez votre résidence principale, par exemple).

Ce que ça va changer pour tout le monde

Pour les salariés, c’est plutôt une bonne nouvelle : un peu plus d’argent à la fin du mois, ce n’est jamais désagréable. Pour les patrons de PME, en revanche, ça demande de l’organisation. Il va falloir jongler avec cette nouvelle obligation tout en gardant l’entreprise en bonne santé. (J’ai discuté avec quelques dirigeants de PME, et croyez-moi, ils sont en train de faire leurs calculs !)

Quelques points de vigilance quand même

Ne nous emballons pas trop vite : il y a encore pas mal de questions en suspens. Comment les petites structures vont-elles gérer ça ? Est-ce que certaines entreprises ne vont pas essayer de rester juste sous les seuils ? Et puis, chaque secteur a ses spécificités : ce qui marche dans l’industrie n’est pas forcément adapté aux services.

Et pour la suite ?

Cette réforme, c’est un peu comme un test grandeur nature. Si ça fonctionne bien, on pourrait voir d’autres mesures du même genre arriver. L’idée, c’est quand même que tout le monde trouve son compte dans la réussite de l’entreprise.

Bref, c’est un changement important qui arrive, même s’il faudra attendre 2025 pour en voir les effets concrets. D’ici là, gardez un œil sur les résultats de votre entreprise – ça pourrait devenir plus intéressant que jamais de s’y intéresser !